Archive pour catégorie Peinture Déco

La belle peinture d’origine!

/* ~~~~~~ C ‘est B eau  X xxl ~~~~~~ */

Après un ans et demi, le peintre sur que je considérai comme un ami et sur lequel je comptais, a jeté l’éponge. Il m’ baladé pendant des mois et pour finir, m’a planté. Cette moto aurait pu rouler en 2020!  Dommage, pas le niveau!  Il faut dire pour sa décharge que ce Candy est loin d’être un parcourt de santé! Rien de simple..

C’est ma première moto restaurée, sur  laquelle je n’aurai pas fait la peinture à 100%.  L’été 2020 est passé, après cette déception, j’ai hésité à me lancer. Malgré un Métal Flake réalisé avec succès pour ma petite 50 Zundapp, j’ai abandonné cette idée. (Voir mon article sur mon pailleté Z2S sur le Glob d’Hiponey) Il faut dire que cette moto c’est un peu la quête du graa alors, hors de question de rater la finition. J’ai tout de même peint mes carter latéraux et posé les décors.

Il faut retrouver un peintre sérieux… Je me suis souvenu avoir discuté avec un jeune gars sympa, à une bourse d’échange près de chez moi à Trilport, et qui m’avait laissé ses coordonnés. Marc W. présentait un boock plutôt impressionnant de ses réalisations. Et j’ai bien fait de reprendre contact, car non seulement c’est c’est un mec sympa et jovial, mais c’est surtout un artiste perfectionniste dans son domaine. Jugez plutôt sur pièce.

Efficace! Après un premier rendez vous, Il a très rapidement analysé ce que j’avais mis des mois à découvrir. Notamment, le fait que la base gris métal était à gros grains, à la limite du pailleté. Comme la couleur rouge intense, qu’il a de suite classé rouge sang… Il m’a fait plusieurs échantillons de couleur dont il a le secret. L’un correspondait très précisément à mon arrière qui me servait de référence. A peine un moi plus tard le résultat était là, parfait!

Un petit bilan technique après coup.  Sans révéler pour autant ses petits secrets et son savoir faire, je lui ai posé quelques quelques questions. Il m’a répondu sans hésiter:

-Comment as tu rattrapé les coulantes et les défauts “type silicone” que l’ancien peintre avait laissé?

-J’ai appliqué un apprêt de charge et reponcé l’ensemble jusqu’à obtenir un fini parfait.

- Et pour la couleur?

- Là c’est à l’oeil, c’est l’expérience, et plusieurs essais. Ce Candy est réalisé en 3 ou 4 couches de vernis coloré. Il faut laisser le temps entre chaque couche pour que ça tire bien. Mais rien de précis c’est l’habitude. Ensuite il faut bien laisser sécher, et  reponcer. J’aime bien laisser les couches bien durcir quelques jours avant de continuer. J’ai ensuite réalisé la bande noir, en masquant l’ensemble. Puis j’ai collé les stickers. Et pour enfin, réaliser la finition avec un vernis transparent.

- “Tu utilises quoi comme marque de peinture?

- C’est la marque Spies Hecker.

- Et tu y as passé combien de temps?

- Ça prend pas mal de temps, mais je t’avoue que je ne sais pas vraiment. Dans les 12 ou 15h au total je pense.”

Voilà un professionnel bien humble, qui gagne à être connu! Si vous avez besoin, contactez moi. je me ferai un plaisir à vous mettre en relation avec Marc.

Bientôt le printemps et je vais pouvoir finir la bête, et peut-être rouler un peu sur cette merveille!

Ha j’oubliais. J’ai eu une autre bonne surprise en apprenant que Marc est le neveu d’un amis de collège, et qui a marqué ma passion. Son père  roulait à l’époque en Zundapp C50 sport. C’était une des premières de ces machines impressionnantes à rouler dans la région. Son petit frère Jean,  lui était un de nos amis commun avec Eric. On passait nos soirée après l’école à “tirer la bourre” sur nos 103! Pas juste la sienne roulait au moins 10Kmh plus vite que la notre! … C’est bien les grand frères! ;-)

/* ~~~~C~B~X~~~~ */

/*~~~~~~~SUPER~~SPORT~~~~~~~*/

Pinaillage peinture

Vieil AR CBX"A", Mazda 46V au centre, Patte de phare Ruby Red 750 four, carter K100

Haaa, ce foutu rouge candy  CBX ! … Ce moteur type Cathédrale Gothique, et ce rouge type “Perfection”, font à eux deux toute la poésie, l’existence même de cette machine.
… Donc, impossible de faire autrement, de faire différent ou moins bien !!!!

Ce candy est particulier, comme tous les candy en fait… Et pour paraphraser Coluche, ce rouge est en fait “Plus particulier que les autres” !


Divers essais pour retrouver LA couleur.
(ici éclairage au néon)

Difficile de juger, car l’effet candy
dépend de l’éclairage

De plus photo + écran : les couleurs
n’ont plus rien de réels…

Référence officielle Honda R101 C-U nommé Candy  Glory Red . ( Pour le noir Ref NH1) Ce candy est en fait une sous couche de base, grise (fortement) métallisée. (A la limite du pailleté). Suivi de 6 ou 7 couches d’un vernis teinté rouge. Puis 2 à 3 couches de vernis transparent. On incorpore les liserés après le candy et  la première couche devernis transparent… Astuce pour éviter tout accident, car un candy ne se ponce pas. Les 6 ou 7 couches doivent êtres enchaînées, sans raté, sans poussière et sans sortir de la cabine. (dixit mon ami peintre)

Le problème c’est de retrouver cette foutu couleur. J’ai trouvé ces références Honda chez 2 vendeurs de peinture sur le Net. Mais j’ai trop attendu et les offres ont disparu.


Couleur origine NH101C-U
Eclairage chaud (filamment)

Comparaison avec RUBY
- RED 750 four

Comparé avec rouge
Mazda 46V

Teinte origine avec
Rouge BMW K100

Jean Marc (l’ami peintre) propose d’utiliser le Ruby Red de 750 qui s’en rapproche mais que je trouve plus rose. (voir photo échantillon patte de phare au centre, ci-dessous). De mon coté, j’ai repéré sur des modèles de voitures vu dans la rue, deux pseudo-candy qui s’en rapprocherait.  Le rouge Renault qui se trouvent être une base or (jaune), mais qui pourrait être peut-être s’en rapprocher si exécuté sur base argentée… En deuxième option le Mazda 2 rouge 46V. Très chouette sur la voiture et de mémoire très proche de la couleur Honda (rouge que je qualifierai d’intense, sans être sombre. Jean Marc à fait un essai avec des échantillons du 46V Mazda. La couleur et l’effet  sont très différents de ce que j’ai vu su la voiture. (trop foncé et pas de brillance, peu de reflets, peu de profondeur). Que s’est-il passé?  Mon discernement, ma vue (exécrable), ma mémoire (défaillante), ou l’échantillon…


Eclairage extérieur (soleil d’automne)

La couleur change en fonction de l’angle

Idem mais à l’ombre!

Sans modèle, ou référence visuels, on ne va pas s’en sortir et on n’arrivera pas a se mettre d’accord sur la couleur, c’est sûr. Idée : un coup de vernis sur une vieille pièce, (Arrière modèle A) ! Whaaa, c’est exactement ce que je veux, c’est beaux comme dans mes souvenirs…cette fréquence raisonne! Le gris fort métallisé y est pour beaucoup, limite micro pailleté…  pourvu qu’on y arrive.

Un petit tour à moto légende dimanche dernier, pour confirmer… Pas de chance, pas une seule CBX rouge! 50 ans des 4 pattes par contre, là une belle collection. Mais des CBX, très peu. Même sur le stand du club; 3 pauvres machines dont une crevée… (Pièces découpées pour voir l’intérieur). C’est vrai que quarante ans après ils ne doivent plus avoir beaucoup d’adhérents, En plus, vu les tarifs.  Bref pas de bol  ;-) -900-

<– A on distingue ici
l’importance du grain
de la métallisation de
la sous couche grise.

Ici le Modèle gris –>
D’origine au grain
similaire. (101M-U)

Enfin tout n’est pas négatif, j’ai pu prendre en photo quelque détails sur cette machine 100% d’origine puisque 0 km! Notamment pour en revenir à la peinture, le gris métal  de cette machine ne fait pas bel effet de loin-trop de gris avec moteur et gentes- mais un très beau rendu de près! Ce gris est très intense, à la limite du pailleté… (Ref officielle Honda NH 101 M-U) Identique à ce qui serait nécessaire pour le rouge candy . Je pense que la solution et toute la difficulté sont réellement là. Peut on trouver un équivalent de ce gris?  Le rouge “Ruby Red” sur cette base peut-il donner le même rendu que ma pièce de référence? Et si pour des raison d’industrialisation, le gris et le rouge étaient réalisés en production sur la même base…  Ce serait bien l’esprit Honda !?

à suivre.

Sablage et peinture du cadre

~….~
Quelques images du sablage qui a été réalisé de la même manière que le bloc moteur. Façon un peu artisanale mais ce qui compte c’est le résultat.


Cadre sablé

Et divers pièces

La peinture vielle de 40 ans est plutôt coriace. j’ai donc juste dépoli ce qui tenait et insisté partout ou la rouille s’était installée.


Apprêt phosphatant

1ere couche de Noir brillant.

Un ponçage au 240, à l’eau sur toutes les surfaces visibles et accessibles, Après quelques réparation par brasure notamment du renfort de garde boue arrière, la première couche d’apprêt phosphatant pour prévenir tant que faire se peut la reprise de corrosion.

Lot de petite quincaillerie

Peinture des petites pièces


Petite brasure sur renfort garde boue

Un ponçage  au 400 suivi de la première couche de noir brillant. 2eme couche le lendemain. Température un peu élevée,  mais les créneaux où il n’y a pas de vent pas d’humidité et le moins possible d’insectes et de poussière… ces jours sont rares. résultat pas trop mal (mais je suis jamais content!)… Au moins le brillant c’est fait.

La suite le noir satiné : tubes de fourches grands guidons radiateur, carter latéraux, garde boue arrière, étrier et quelques autres pièces… à suivre.

Peinture du bas moteur.

La suite de la peinture du bloc moteur est logiquement la boite de vitesse, et quelques carters, qui étaient peint en gris légèrement métallisé pour le modèle 1979. (Comme les CB750 des années 70.) Carter d’huile, carter du filtre à huile, carter alternateur, et cache arbres à cames.
La boite fonctionnant correctement, embiellage en bon état, je voudrai éviter de démonter… et peindre l’ensemble en une fois. Mais il faut la sabler et prendre mille précautions pour ne pas laisser rentrer un seul grain de sable dans cette cathédrale gothique.

Mais avant tout, la première chose à faire est un bon nettoyage du bloc. Coté chaîne et arrière du moteur, beaucoup de graisse accumulé au fil des années. La seule méthode efficace que je connaisse, est un bon dégraissage au gas-oil, pinceau et brosse à dent. Très polluant, mais en prenant des précautions on peut protéger l’environnement en mettant une bâche et des cartons pour capter les écoulements. Un réceptacle sous la pièce à dégraisser pour permettre un recyclage maximum des pertes. Pour un moteur comme celui-là, un quart de litre suffit. Ensuite un bon coup de nettoyeur haute pression, puis de soufflette pour finaliser.


Dégraissage du moteur obligatoire
avant sablage pour ne pas polluer
trop le sable.

On peu voir ici les divers obturations
et protections : Alternateur, démarreur,
sortie de boîte, sélecteur, pression d’
huile, reniflard, embiellage.

Après l’extérieur, j’ai entrepris le nettoyage de l’intérieur du moteur par projection de pétrole sous (basse) pression. Par le dessous (carter d’huile), par l’embrayage, par le démarreur, le carter d’allumage et les bielles, avec bac de récupération dans un bac, par le dessous et recyclage. J’ai acheté il y a quelques années un bac de nettoyage chez mon fournisseur Belge préféré M…s, un bac de dégraissage. Il y a au fond une petite pompe immergé et un flexible métallique. J’ai démonté le couvercle et simplement rallongé le flexible avec un morceau de tuyau, pas trop long pour ne pas trop perdre de pression.
J’ai sorti pas mal de petites cochonneries et reste de vieille huile. Opération qui ne peut être que bénéfique.


Détail bac muni d’une pompe, Tuyau
et flexible métallique…

Lavage par toutes les ouvertures
possibles.

J’ai obturé, du mieux que j’ai pu, toutes les ouvertures le plus soigneusement possible sans en oublier… En prenant soin d’utiliser de la visserie de récupération. La visserie d’origine est précieuse. La sabler serait un sacrilège. J’ai gardé le carter embrayage et allumage, et fermé avec du contre-plaqué (15-20mm) l’alternateur, l’embiellage et protégé le plan de joint bas moteur. J’ai réalisé des protections pour les joints SPI de sortie de boîte et de sélecteur. j’ai intercalé de la chambre à air découpée en guise de joints. J’ai tourné un cône en bois pour fermer le trou du démarreur. Monté légèrement en force au maillet. Une patte et une tige de 6 le maintient par sécurité en position. j’ai aussi pris comme précaution de bourrer de chiffons tous les orifices avant de refermer… au cas ou.


Protection du pignon
de sortie de boîte par
2 rondelles de CTP
et chambre à air.

Encapsulation du
capteur de pression
d’huile, dans une
petite boite en tôle
de canette soudée.

Protection alésage
du démarreur.

Une obturation supplémentaire
avec des chiffons.
Les divers strates de CTP pour
obturation du bas moteur et
protection de l’embiellage.

Vue d’ensemble des protections.

Sablage :

Je ne pensais pas faire le sablage moi-même. Mais un petit essais à l’air libre, du pistolet de sablage d’une petite cabine 1er prix matos Belge M….s , m’a persuadé du contraire. Buse No3, sable fin, une grande bâche et un réservoir accroché un temps soit peu en hauteur. Même par aspiration, ça marche super.
Mais il faut l’équipement: lunettes, casquette et un bon foulard pour se protéger le visage. le sable peut être recyclé 3 fois. Je n’ai utilisé que 25kg… résultat impec. pratiquement pas de zone d’ombre. Une journée de travail.


Pistolet de sablage d’une petite cabine.
L’embout en céramique est le No3
Le réservoir de sable est un ancien bidon de
pétrole, ouvert par le fond.

6 a 8 bars et un bon débit est nécessaire.
Récupération de 90% du sable sur une
bâche.

Travail terminé…

…Beau résultat!

Peinture :

Pour la peinture, hors de question de peindre sur ce support de travail : trop de zones impossibles à peindre, l’arrière, les cotés. Peindre sur une palette… bof. Le moteur (enfin ce qui reste…) fait quand même 60Kg. Pas simple pour le manipuler et le retourner avec la peinture en cours… J’ai réfléchit à un outillage assez simple à réaliser. Un tube et 4 fer-plats ou cornière de 30 soudés qui maintiennent le moteur par l’arrière -bien dégagé. 4 vis de 10 mm + cales (4 écrous de 12) + écrous de 10, permettent d’éviter les tiges en travers.


Fabrication d’un support …

…bien dégagé…

… pour peinture.

Posé sur des tréteaux de bonne facture, ce dispositif permet de maintenir le moteur à l’horizontale, sur une face ou l’autre, grâce à un 2e tube en travers des tiges cylindre ou sous le carter filtre.
Il faut quand même être 2 pour le manipuler et le retourner en toute sécurité les 60Kg.


Fabrication d’un support …

…bien dégagé…

… pour peinture.

Peinture de l’accastillage.

Peinture au séchage

Première couche terminée. Bof

Résultats et commentaires utiles (ou pas): Peinture réalisée avec les produits R…m bien connus et chers, contrairement au cylindres, pas trop content du résultat pour la première couche. La couleur n’est pas tout a fait équivalente à l’origine. (Plus foncée) Elle couvre très mal. Deux couches sont nécessaires. La 2eme couche par contre est nettement mieux. Le gris alu des moteurs flambant-neufs de l’époque est très bien reproduit. Pas trop brillant (et c’est plutôt bien)


2eme couche rassurante !


La couleur alu qui sort de fonderie ;-)

Le cache AAC sera à reprendre.

Conseil et retour d’expérience : Je pense que pour ma première couche la base n’a pas été suffisamment mélangée. Il préconisent 3 min sur la notice et ce n’est pas pour rien! Donc bien mélanger le produit et diluer au gramme près comme préconisé. Couche fine donc sensible à l’état de surface. J’ai dû pas mal charger la prière couche. Température mini 25°. (ma buse 1.4 pression 4-5 bars)

Globalement content du résultat. La qualité est là.